Safe Fleet Day : une journée de prévention routière chez Johnson & Johnson

Lundi 9 octobre a eu lieu le Safe Fleet Day du groupe de santé Johnson & Johnson, une journée de sensibilisation à la sécurité routière organisée chaque année en France depuis dix ans.
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safe fleet day
(c) Johnson & Johnson

Neuf ateliers étaient mis à disposition des salariés au siège du groupe, à Issy-les-Moulineaux (92), dont une voiture-tonneau et un simulateur de conduite. La gestion du sommeil, l’éco-conduite et les équipements pour les enfants étaient aussi mis en avant.

Cette manifestation s’inscrit dans un programme plus large de prévention routière baptisé Safe Fleet (voir notre reportage) et lancé en 1994 par la maison mère du groupe aux États-Unis. En France, 350 000 euros sont dépensés tous les ans en actions de sensibilisation et de formation à destination des 3 150 collaborateurs, et en particulier des 1 260 conducteurs salariés (voir notre reportage).

Deux indices pour évaluer le programme de prévention

L’efficacité du programme est évaluée à l’aide de deux indices : le CPMM et l’IPMM, mesurant respectivement le nombre d’accidents et le nombre de blessés par million de miles parcouru. Sur les huit premiers mois de 2017, Johnson & Johnson France affichait ainsi un CPMM de 7,33, avec 109 accidents dont 78 % dus aux manœuvres. Ce chiffre reste dans la moyenne européenne, stabilisée autour de 7 depuis quelques années contre 11 ou 12 en 1994, mais toujours légèrement au-dessus de l’objectif du groupe (moins de 6 accidents par million de miles).

« Les Allemands restent les premiers de la classe, avec un CPMM de 2 accidents par million de miles, a commenté Emmanuel Bonhomme, président du département dispositifs médicaux de Johnson & Johnson. « Nous sommes toutefois très fiers de notre IPMM, avec zéro blessé depuis le début de l’année », s’est félicitée Emmanuelle Quilès, présidente de Janssen France, filiale pharmaceutique de J&J.

Centraliser les données pour réduire les risques

Pour tenter d’améliorer son CPMM, J&J France est en train de mettre en place l’outil collaboratif Virtual Risk Manager (VRM), afin de centraliser l’ensemble des données concernant le comportement des conducteurs, sans toutefois installer une solution embarquée. Coté prévention, l’accent sera mis sur l’utilisation du téléphone, interdite au volant même avec le kit mains-libres.

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